Mieke Lambrigts travaille à sa nouvelle installation, ‘Background noise’, avec des enregistrements que nous ressentons comme du silence ou que nous filtrons au quotidien pour les ignorer, p. ex. les grésillements constants de cabines d’électricité, de centrales d’énergie, de parcs de serveurs. A l’aide de tons sinus elle relie les différents enregistrements, afin de créer une transposition entre les différents ‘espaces’, une sorte d’architecture faite uniquement de sons. La bande sonore sera littéralement présentée comme son à l’arrière-plan du receveur, tandis que la source du son, elle, restera invisible.