Arnaud Jacobs (* 1968 Wilrijk, vit et travaille à Bruxelles) a fait des études d’architecture. Après ses études à l’institut Sint Lucas il choisit rapidement pour le son. A ce jour il a publié sous divers alias: MarkMancha, missfit, tmrx. Depuis 2004 il opère sous le nom Aernoudt Jacobs et se concentre sur des installations et performances. Ses oeuvres ont été exposées internationalement et il a publié deux disques pour les labels réputés, Staalplaat (NL) et Selektion (D).
En général Jacobs est fasciné par le son, sous toutes ses formes. Ceci explique la façon dont il extrait son matériau du quotidien: armé d’un microphone et d’un enregistreur il réalise des enregistrements sur le terrain. Ses oeuvres sont le résultat d’une recherche des différents aspects de ces enregistrements et de la façon dont ils peuvent être assimilés à de nouvelles formes et contextes. Pour lui il ne s’agit que d’une registration. L’acte, le souvenir, le contexte d’un enregistrement sont des motifs supplémentaires de cette recherche. Le son existe comme une sorte d’interaction entre micro et macro, extérieur et intérieur, terrain et studio, réalité et fiction. Dans ses installations il recherche surtout les corrélations entre son, matière, espace/site, perception et psychoacoustique.
La perception est un aspect important de son travail sonore. Percevoir musique, son, harmonie est une activité physique, émotionnelle et intellectuelle toujours en rapport avec la mémoire personnelle. Cette association peut être perçue comme une constante dans sa pratique. A l’aide de théories psychoacoustiques il recherche comment la perception peut être influencée et comment le son peut être exprimé physiquement, spatialement et émotionnellement.
(Australie) fait résoner ses mouvements de voix et de respiration à travers divers instruments à vent allant de la flûte au saxophone. Musicien, improvisateur, compositeur et ingénieur du son, il aime à explorer la délicate ligne entre musicalité et bruit. “La voix et l’instrument de Denley semblent souvent se fondre. Comme s’il jouait depuis l’intérieur de la musique. Il manipule à même la musique, le son, l’instrument, par des alternances physiques, palpables, fluctuantes de pression de l’air.”L’approche novatrice et expérimentale de Denley réfère à la tradition australienne ancestrale du paysage.