Larry Polansky: The World’s Longest Melody

Larry Polansky – for jim, ben and lou – guitare, harpe et percussion
Larry Polansky – Ontslaan – quartet de guitares électriques – creation
Larry Polansky – 34 Chords – solo guitare électrique
Christian Wollf – Pairs – duo guitare

En tant que compositeur, Larry Polansky suit les traces de son professeur James Tenney (1934-2006). Ce qui les lie le plus, car ce sont deux conceptualistes, c’est leur fascination commune pour la structure et le processus. Aussi des autre compositeurs comme Ben Johnston, Lou Harrison, Ruth Crawford Seeger et Christian Wolff ont influencé la musique de Larry Polansky. Son très puissant ‘for jim, ben and lou’ pour guitare, harpe et percussion, exprime au mieux cela. Une forme imposante de just intonation, une haute qualité de performance, une partie de harpe et de guitare virtuose ainsi qu’un univers sonore très expérimental – fait de cette œuvre une perle rare qui embrasse différentes frontières. La pensée mathématique, traduite en processus opératoires, est également récurrente dans des oeuvres comme ‘ivtoo’ pour guitare et tape, et ‘Ontslaan’, écrite pour le quartet de guitares électriques ZWERM. En 2010, ces dernières sortiront sur le disque ‘The World’s Longest Melody’ sur le label New World Records dans une compilation avec d’autres œuvres. Avec musicians: Toon Callier – guitare acoustique et électrique (ZWERM), Larry Polansky – guitare électrique, Jutta Troch – harpe, Jeroen Stevens – percussion, Matthias Koole – guitare électrique (ZWERM), Johannes Westendorp – guitare électrique (ZWERM), Bruno Nelissen – guitare électrique (ZWERM)

Carol Robinson: U-CHAIN

Un Conte Musical pour birbyne, cor de basset, ordinateur, objets amplifiés, et voix parlée. Sound: Christina Clar. La voix d’un instrument avec l’injection de son propre univers sonore et d’autres plus éloignés, la superposition de lignes simples avec un panorama de timbres plus vastes. L’idée était de construire une pièce faite de plusieurs sections qui se superposent en duos successifs. C’est-à-dire, une section composé, mais incorporant des libertés d’interprétation, qui sera enregistrée lors de son exécution. Cet enregistrement servira de base et donnera le ton de tout ce qui va suivre. Ainsi, la deuxième section, jouée sur un autre instrument, sera interprétée en rapport avec l’enregistrement de la première section rediffusée immédiatement. La troisième section propose une improvisation sur l’ordinateur utilisant une sélection bien définie d’éléments enregistrés dans un patch max-msp multi-canaux, et ainsi de suite. Un peu libre, un peu décidé, très à l’écoute pour faire une pièce qui, tout en étant composée, n’est jamais exactement pareille, existant réellement que dans un moment et un lieu précis…